LA GENTRIFICATION
Le feuilleton "Plus belle la vie", sorte de "fotonovelas" la tapenade, prte sourire, voire fait clater de rire les marseillais qui savent les "intrieurs" tourns Paris en studio...mais ne faut-il pas envisager "Plus belle la vie" comme un rcit d'anticipation ?...
Je m'explique...
Vous n'ignorez pas que Marseille est en pleine mutation...le tramway roule depuis peu, les affaires aussi...
A l'instar du quartier Wazemmes Lille, le quartier du "Panier", unit de lieu de "Plus belle la vie", conait une flambe de son immobilier et de ses loyers, slectionnant naturellement sa nouvelle population selon des critres sociaux, l'accent typique de la rgion disparat au gr des nouvelles arrives d'expatris de la France entire, revers de la mdaille du dveloppement conomique de la ville...
En bref, les marseillais du Panier resembleront srement dans un avenir proche ces acteurs, lisses et strotyps...un peu comme le sont dj les parisiens...
J'habite un quartier populaire Paris et peux tmoigner que cette volution du centre-ville marseillais ne se fera pas sans tensions...
Je me souviens d'un film, un des rares voquant ce sujet intressant qu'est la gentrification, et qui s'appelle "Chacun cherche son chat" (pas d'images sur YouTube).
Dans ce film, Cdric Klapisch nous donne tmoigner du dpart forc des classes les plus populaires, de l'implantation de bars branchs aux tarifs prohibitifs, et accessoirement de l'histoire d'une jeune fille cherchant son chat perdu selon un mode de narration no-raliste classique...
Une dizaine d'annes aprs la sortie de ce film, tourn dans le quartier Charonne o je vis, force est de constater que la "fracture sociale" s'est encore largie entre "upper class" et hritiers pouvant acheter ou louer des logements des tarifs surralistes et smicards contraints d'migrer vers la banlieue ou Marseille lol...
L'chec du film en question sinon l'absence de mise en scne caractristique des films de C Klapisch, c'est qu'aujourd'hui le quartier Charonne est devenu le quartier officiel de l'audiovisuel franais, sorte de fief o il fait bon se promener si croiser R Duris, G Canet, X Beauvois, R Djadani, B Delepine ou C Klapisch attabls en terrase du "Pause caf" bien en vidence deux pas de la place de la Bastille ne vous nerve pas trop...
Deux citations pour finir :
"Avant un film cotait le prix d'une deux-chevaux, maintenant un film cote le prix d'un appartement"
Philippe Garrel
"Certains habitent le cinma, moi le cinma m'habite..."
Jean-Luc Godard (paraphrasant G Clmenceau)
Le feuilleton "Plus belle la vie", sorte de "fotonovelas" la tapenade, prte sourire, voire fait clater de rire les marseillais qui savent les "intrieurs" tourns Paris en studio...mais ne faut-il pas envisager "Plus belle la vie" comme un rcit d'anticipation ?...
Je m'explique...
Vous n'ignorez pas que Marseille est en pleine mutation...le tramway roule depuis peu, les affaires aussi...
A l'instar du quartier Wazemmes Lille, le quartier du "Panier", unit de lieu de "Plus belle la vie", conait une flambe de son immobilier et de ses loyers, slectionnant naturellement sa nouvelle population selon des critres sociaux, l'accent typique de la rgion disparat au gr des nouvelles arrives d'expatris de la France entire, revers de la mdaille du dveloppement conomique de la ville...
En bref, les marseillais du Panier resembleront srement dans un avenir proche ces acteurs, lisses et strotyps...un peu comme le sont dj les parisiens...
J'habite un quartier populaire Paris et peux tmoigner que cette volution du centre-ville marseillais ne se fera pas sans tensions...
Je me souviens d'un film, un des rares voquant ce sujet intressant qu'est la gentrification, et qui s'appelle "Chacun cherche son chat" (pas d'images sur YouTube).
Dans ce film, Cdric Klapisch nous donne tmoigner du dpart forc des classes les plus populaires, de l'implantation de bars branchs aux tarifs prohibitifs, et accessoirement de l'histoire d'une jeune fille cherchant son chat perdu selon un mode de narration no-raliste classique...
Une dizaine d'annes aprs la sortie de ce film, tourn dans le quartier Charonne o je vis, force est de constater que la "fracture sociale" s'est encore largie entre "upper class" et hritiers pouvant acheter ou louer des logements des tarifs surralistes et smicards contraints d'migrer vers la banlieue ou Marseille lol...
L'chec du film en question sinon l'absence de mise en scne caractristique des films de C Klapisch, c'est qu'aujourd'hui le quartier Charonne est devenu le quartier officiel de l'audiovisuel franais, sorte de fief o il fait bon se promener si croiser R Duris, G Canet, X Beauvois, R Djadani, B Delepine ou C Klapisch attabls en terrase du "Pause caf" bien en vidence deux pas de la place de la Bastille ne vous nerve pas trop...
Deux citations pour finir :
"Avant un film cotait le prix d'une deux-chevaux, maintenant un film cote le prix d'un appartement"
Philippe Garrel
"Certains habitent le cinma, moi le cinma m'habite..."
Jean-Luc Godard (paraphrasant G Clmenceau)
Bon dja juste un truc entre nous : "Plus belle la vie" c'est un gros navet de srie 2 balles naze de chez naze !
Aprs "Chacun cherche son chat " c'est un film que j'avais plutot bien aim, en fait j'aime bien Klapisch.
et dans ta reflexion sur la Gentrification tu peux aussi mettre dans le mme panier le quartier du canal St Martin grace au super navet muni d'une cape " PJ St Martin " !
Mais srieusement jcomprend bien ce que tu veux dire
jsuis une ancienne du 18eme quartier Mairie et il sont en train de connaitre ca aussi